(Étude sur la coupure et les croisements) par Charley Supper
Faubourg du Temple 27/08/05 Nous avons vu ailleurs qu’un croisement est le résultat d’un dessus dessous (Homme-Femme). Ce que nous appelons la coupure peut alors y opérer. C’est une coupure virtuelle sous forme d’un trait qui rend biface et bi-bord toute étoffe initialement mono face mono bord. Il ne resterait plus qu’à couper l’étoffe le long du trait, mais nous nous contenterons de cette virtualité de coupure. Cette virtualité de la coupure qui rend l’étoffe « coupable« . Nous voulons attirer votre attention ici, sur le fait, qu’abordé depuis le symbolique, c’est-à-dire le discours ternaire, le vide et le plein sont équivalents. (Dans les lignes suivantes, les textes se rapportent aux dessins qui sont dessous) Prenons un croisement d’étoffe simple : c |
xxxxx | | Je peux refermer son fil de deux manières : | | Soit comme ceci, (par le haut et le bas, en rouge) : | | | | J’obtiens un rond bicolore ! | | Soit comme cela, (par la droite et la gauche, en pointillés rouges) : | | | | J’obtiens toujours un rond bicolore ! | | Prenons maintenant un ruban avec deux dessus dessous et tentons d’en refermer le fil pareillement, par le haut et le bas : | | | | Nous obtenons deux ronds enlacés | | Si nous refermons sur les côtés, nous obtenons alors : | | | | Un seul rond bicolore | | |
| Ici l’on voit la duplicité du vide lequel multiplié par les demi torsions donne un résultat différent. Je veux dire que le vide, le trou qui est au milieu d’un bord (clos) n’est pas le même avec et sans demi torsion du dit bord. Il y a une certaine consistance du vide qui de ne pas être du domaine de la représentation n’en est pas moins utilisable parfois comme une constante ou parfois comme une variable. On peut alors théoriser le vide et en tirer certaines conséquences. Charley Supper | |