Qu’on dise… reste oublié derrière ce qui se dit de ce qui s’entend !
« Qu’on dise » reste toujours oublié.
Cela vient de l’état de pré maturation qui préside à la naissance de l’être humain.
Mais nous pouvons essayer de rendre compte de ce fait, topologiquement.
Faisons deux traits; un rouge et un bleu, séparés par un espace. | |||
Etoffons l’espace qui les sépare. Nous obtenons un ruban d’une seule étoffe. Il a deux bords (un rouge et un bleu) et deux faces. | |||
Si je lui fais faire un demi tour de torsion, il sera comme ça : Les bords vont s’inverser ! | |||
Si les deux faces sont de couleur différentes, j’obtiens cela : | |||
Fabriquons un autre ruban de deux couleur différentes (le haut des deux côtés est ocre foncé et le bas est bleu ciel). Deux couleurs séparées par un trait pointillé qui représente la coupure entre les deux couleurs, il sera ainsi : | |||
Si je lui imprime un demi tour de torsion on le verra sous cet aspect : | |||
En topologie, la coupure est ce qui sépare deux zones ou surfaces différentiées. C’est ce qui est entre deux bords !
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Prenons cette fois deux cercles enlacés | |||
Si je prend deux cercles enlacés, je peux étoffer leur surface à condition de le faire toujours seulement entre deux bords. J’ai alors un vide centrale ! | |||
Je peux aussi faire comme plus haut pour m’amuser, une coupure en pointillé qui va séparer deux couleurs différentes. | |||
Revenons à nos deux cercles d’avant ! | |||
Rappelons-le, la coupure est ce qui passe par le centre des croisements. | |||
Ce qui n’est pas perceptible en un premier temps, c’est que, si ma coupure joint deux zone différentes, du marron au bleu ciel ; mon vide centrale comporte aussi deux zones ; la zone de vide centrale se continue dans tout l’univers dans lequel nous baignons, vous, moi et les deux cercles enlacés. | |||
Ce n’est pas si simple à comprendre !
Notons ce que nous avons dit ailleurs, le Tout ne peut s’envisager que du côté de la négation : un tout qu’il n’y a pas. Le vide s’y prête bien !
Qu’on dise reste oublié !
Celui que l’on torture passe toujours par un moment où il dit : « Je ne parlerai pas », oubliant par là qu’il a parlé.
Ce que l’on oublie si facilement est toujours en rapport au vide ou à la dénégation.
Saint Augustin le dit bien : Être un homme, c’est passer « de l’oubli de la mémoire, à la mémoire de l’oubli » (Les Confessions).
Tout ça n’est pas si facile ! Laissez-vous flotter…