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La constitution de l’Europe :

Elle pose d’emblée un tas de problèmes : Binaire ou trinitaire – Limites locales ou globales – Continue ou discontinue – Littérale ou littorale – Intérêt général ou intérêts particuliers ?

Le Signifiant de l’Europe

J’ai toujours pensé qu’on ne pouvait utiliser impunément un signifiant plutôt qu’un autre. On n’appelle pas son magasin « Attak » sans que la fonction autonome du signifiant aille son chemin toute seule, indépendamment de la volonté de celui qui l’emploie.

C’est ça, le signifiant, une fonctionnalité !

La fonction de « A » est de n’être aucune des autres lettres de l’alphabet, acception négative de la totalité, seule possible. Le tout n’est envisageable que du côté de la négation, un tout qu’il n’y a pas. A vouloir le réaliser du côté positif, on risque seulement d’avoir rien, rien que du déboire et du mortifère !

Alors, poser ou se voir poser la question de oui ou non à la nouvelle constitution de l’Europe nécessite quand même de savoir avant ce que recouvre le signifiant « Europe ». Territorialement, mais sémantiquement surtout !

 

Le Petit Larousse :

Europe : Myth. Gr. Sœur de Cadmos. Elle fut enlevée par Zeus métamorphosé en taureau, qui la conduisit en Crète où elle devînt mère de Minos.

Minos : Fils de Zeus et d’Europe, roi de Crète qui fut juge des enfers.

De même racine : Basé sur la même racine « rb » comme « Europe », on a :

Erébe : Fils du Chaos et de la Nuit. Nom donné par les Anciens à la région ténébreuse qui s’étend sous la terre au dessus de l’Enfer.

Orphée, orphique, orphelin

Le signifiant « Europe » :

Le signifiant « Europe » a à faire avec la racine « rb » (ou « br », n’oublions pas qu’Abraham s’est un temps appelé « Arbaham »). Les voyelles n’ont été inventées que vers le VIIe siècle.

Or « rb » est le mot le plus ancien dont l’humanité ait gardé la trace. Il signifie « homme principiel » en araméen.

Erbe, homme principiel de l’humanité est tout à fait différent de l’homme qui donnera naissance au premier couple imaginaire des cathos : l’adam et la dame.

Le signifiant « rb » avec le temps et l’invention des voyelles est devenu Erbe ou Arbe (l’homme originel principiel donc, des araméens). Il est le compagnon de l’Eve.

Ce mot « rb » est, on le voit bien, à l’origine des mots « arabe » et aussi bien que d' »hébreux ».

Erbe, qui après son passage par le principe de l’Eve, donnera « Au début était l’Eve-Erbe » comme ayant été là de tout temps alors qu’avant il n’y avait rien du tout.

Sacré problème qui évacue définitivement les systèmes ontologiques ! Lacan avec son humour parlait de l’hontologie, avec un « h » !

Quelque soit le délire des Catholiques au sujet de la femme d’adam, l’Eve est, comme l’Adam, un principe et non une femme.

De la même manière que « Notre Dame » (consœur de l’Ève) concept crée par Saint Benoît n’est pas la mère de Jésus mais la femme du Verbe . La mère de Jésus, c’est Marie !

L’Ève autant que Notre dame est l’indice du voile, de la virginité, du principe nécessaire de la non-représentation !

De la même manière Adam et Jésus sont enterrés au même endroit, « Carriath Arbe », l’ailleurs de l’Arbe !

Le continu et le discontinu doivent aller de pair pour réaliser son métier d’homme.

Ève sans Erbe n’a pas de sens sinon de mener à la honte et à la hontologie !

Ce signifiant des origines « Erbe » ou « Erebe » ou « Europe », pose le problème ancien du continu et du discontinu, comme celui de l’Éros et du Thanatos.

Erbe-Eve, comme continu ou discontinu ?

Si discontinus, rien au début !

Pour accéder à de l’humain, de l’humanité (je n’ai pas dit de l’humanitaire), ces deux principes, continu et discontinu, Éros et Thanatos, doivent marcher de pair. C’est ça le métier d’homme !

Je ne parlerais pas ici de l’humanitaire dont la fonction est de taire l’humain comme une secrétaire est là pour taire les secrets.

Alterner comme le fait le monde d’aujourd’hui des périodes de continu et de discontinu est la marque de l’impuissance à affronter le passage de la mort symbolique qui préside au métier d’homme.

Que s’est-il passer aux siècles derniers, l’Europe luttait pour le discontinu en défendant les nationalismes.

Aujourd’hui, marche arrière toute, on instaure le principe du continu !

Plus de nationalisme mais une Europe globale insérée dans un système de globalité mondiale du marché dont on nous rebat les oreilles. A quand le retour des nationalismes avec le discontinu ?

De qui se fout-on ?

Ça fait penser au problème insoluble qui agite les « philosophes » concernant le concept de « rhétorique », oui, non, oui, non…

On dirait l’hystérique qui se demande suis-je « homme » ou « femme » ou homme, ou femme, ou…

Le local et le global doivent fonctionner ensemble pour sortir du mortifère.

Le local et le global pour déboucher sur de l’humain doivent fonctionner ensembles en instaurant le règne de la Différence laquelle n’est rien de plus que l’accès enfin trouvé à « pas de différence » et n’a rien à voir avec l’escroquerie socialiste du « métissage », worldmusic and co…

Ce qui est sûr au niveau de l’humanité, il n’y a rien à attendre du progrès. Par contre il y a de l’Évolution, ça oui !

Un coup en arrière un coup en avant ! Aujourd’hui on est plutôt branché sur marche arrière toute !

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Évolution qui ne signifie rien d’autre qu’application du principe de l’Ève. C’est-à-dire la non-représentation comme principe de l’humain sans lequel rien ne peut marcher. Alors, tout ce qui est écran…

Quant à la révolution, ce n’est qu’un rêve d’évolution sur de n’atteindre au mieux qu’un retour du même, en pire généralement.

 

Comment faire marcher de pair du local et du global ?

Prenons une ceinture !

 

Ce qui la caractérise est d’être biface et bibord.

Il ne suffit pas de le dire, il faut bien sur l’avoir vérifié.

On peut alors passer son temps à dire :

L’un : « Face interne ! »

et l‘autre : « non, externe…! »

C’est comme oui ou non à l’Europe !

Ça peut durer mille ans !

Ça instaure le culte du racisme et de la haine !

 

Faisons faire un demi-tour d’agacement à notre ceinture !

 

Nous obtenons une bande Moebius.

Ce qui la caractérise est d’être monoface et monobord.

Encore une fois, il ne suffit pas de le dire, il faut l’avoir vérifié !

Qui peut encore perdre son temps à dire : (L’Un : moi face interne, oui à l’Europe – L’Autre : non moi face externe, non à l’Europe), puisque c’est la même face, le même discours !

Ce qui ici fait barrage au racisme et à la jouissance, c’est l’accès à « pas de différence« , et sûrement pas la worldmusic !

La théorie du métissage est un refus total de la différence !

En effet, localement en coupant un morceau de la bande Moebius, n’importe qui pourra constater qu’elle est bien biface et bibord ! Pourtant, globalement on ne pourra que constater qu’elle est monoface et monobord.

Elle est donc localement biface et bibord et globalement monoface et monobord. Elle est localement homme et globalement femme !

 

Dieu les fit homme et femme, localement et globalement !

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Alors, oui ou non à la constitution européenne !?…

C’est évidemment de discours dont il est question ici. La question est nette, nous avons choisi de subir le discours binaire et démago, alors « Oui ou Non », c’est un combat perdu d’avance !

La vraie négociation se fera après, si on abandonne le discours binaire !