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Délirons avec les lettres de l’alphabet…

Délirons, c’est-à-dire sortons du sillon. Sortons du sillon de la rengaine malin-plaisir propre au discours scientiste.

Faubourg du Temple, mercredi 30 août 2006.

Délirons, c’est-à-dire sortons du sillon. Sortons du sillon de la rengaine malin-plaisir propre au discours scientiste.

Après tout, ce n’est pas si différent de ce que fait la personne illettrée dans certains cas où elle lit (quand elle lit) un texte différent de celui qui est écrit. Comme une hallucination !

Nous verrons ailleurs qu’elle n’est alors pas si délirante que cela : Voir « Le mensonge de l’illettrisme« .

Laissons-nous aller avec l’ordre des lettres de l’alphabet !

Pourquoi vingt-six lettres ?

Relisons la Genèse.

Dieu décida de choisir parmi les lettres de l’alphabet laquelle serait la première.

Alors qu’Alpha était en vadrouille, Dieu organisa un vote.

Bêta fut élue première lettre de l’alphabet.

Quand Alpha fut de retour, il était furieux.

Dieu lui dit alors : « Ne t’emportes pas, tu seras la première lettre de l’alphabet, mais seulement dans l’après-coup de la fin des temps ».

Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

Schématisons la suite des lettres de l’alphabet en reprenant le schéma « L » de l’inconscient de Lacan !

Elles peuvent se séparer en deux parts :

(1 à 13)   A à M

(14 à 26) N à  Z

 

A à M (Aime)

N (Haine) à Z

 

 

A B

 

 

 

 

 

(Haine : la haine) N

 

 

 

M (Aime : l’Amour)

 

 

 

 

 

Z (le retour au début : ici en rouge) qui installe A au début comme ayant été là de tout temps (mais seulement dans l’après-coup du passage par « Z« )

.

Ne nous méprenons pas, les anciens lorsqu’ils créaient une suite ordonnée, ne la créaient pas n’importe comment, mais toujours selon les lois de la numérologie, de l’astrologie et de l’alchimie.

Ne pouvons-nous pas voir dans l’ordre de l’alphabet une explication de la différence entre l’ancien et le nouveau testament où le Dieu de la colère devient le Dieu d’Amour ?

N’est-ce pas là aussi le fameux mystère du Coran : Alif, Mim, Noun, ces lettres qui apparaissent en exergue de certaines pages du Coran et qui ont la réputation de ne servir à rien dans la compréhension du texte ?

Ces trois lettres Alif, Mim, Noun,  ne sont pas non plus sans nous évoquer la formule « Amen » de la religion catholique..!

Il faudrait également interroger la Thora. Si quelqu’un a des choses à dire, qu’il n’hésite pas à nous écrire : à Lituraterre

Cela n’est pas non plus sans nous évoquer « Le temps logique » de Lacan.