La lecture de l’Écrit de J. Lacan « Joyce le symptôme » qui rend compte de la conférence que celui-ci donna á la Sorbonne, á l’invitation de J. Aubert, au printemps 1975, nous conduit á entreprendre une lecture croisée des deux séminaires respectifs : Livre XXIII Le sinthome (1975-1976) et Livre VI Le désir et son interprétation (1958-1959).
Dans cet Écrit Lacan explique, hors les circonstances exceptionnelles oú Joyce accepte de se tenir pour une femme, « de se tenir pour un symptôme femme á l’occasion », que Joyce refuse de se prendre pour une femme. Au contraire, hystérique ainsi, selon la définition qu’en donne Lacan qui l’écrit de manière explicite. Joyce hystérique se conçoit comme Hamlet, « il se reconnaît le fils nécessaire ».
Alors interrogeons nous : « Oú Lacan a-t-il traité de la tragédie de Hamlet? ». C’est dans son séminaire livre VI, intitulé Le désir et son interprétation.
D’oú notre proposition.
Le séminaire Le sinthome est une reprise, prés de vingt ans après, du séminaire Le désir et son interprétation.
De nombreuses interrogations s’éclairent de ce rapprochement. L’intérêt de Lacan pour l’énigme par exemple. La question de savoir si Hamlet simule la folie ou si il est fou. Elle se retrouve dans la question : « Joyce est-il fou? », oui ou non. Le fait pour le père, comme pour le fils, Hamlet, d’être empoisonné par l’oreille que nous pouvons rapprocher du traumatisme originaire produit par le malentendu des parents qui ne s’entendent pas crier : c’est la raison de la D.I. qui fait trou réel… et enfin, et surtout, la question de l’identité et de la différence entre Œdipe et Hamlet (leçon 19 du 29 avril 1959).
Mais il y a aussi, dans Le sinthome, les données et le traitement topologiques de ce renouvellement de la clinique freudienne.
Position du probléme en terme de chaînes
Ses ratages maintenant et la manière d’y suppléer. Deux temps donc dans l’echec de l’écriture de la structure recherchée par la sujet.
Ces figures se trouvent plus ou moins bien reproduites dans le séminaire Le sinthome. Bien sûr que c’est sans importance, les éditeurs provoqués par Lacan n’y attachent aucune importance. D’oú l’ironie de la situation qi s’éternise.
1- Ratages
L’erreur, la faute, le lapsus, l’acte manqué et le fait exprès. Nous les qualifions, le premier : du ratage de Joyce, le second : le ratage de Schreber.
erreur dans le nœud (cinq – 1)
donne un enlacement de deux ronds dont un rond se librère
erreur dans le nœud (trois -3)
donne trois ronds libres
Ensuite viennent les manière de faire tenir ces ratages du nœud dans les deux cas. C’est la visée clinique des entretiens préliminaires, si on sait de quoi il s’agit. Les débats sur les psychothérapies et la réglementation de la psychanalyse s’en trouveraient précisés si on en connaissait la raison
2- Suppléances
Pour y suppléer, ce qui fait sinthome : les deux suppléances
Réparation – – – – – – – – – – – – – – – Quatrième
Réparation: ego de Joyce-Hamlet
Quatrième: l’ Œdipe de Freud dit aussi « réalité psychique » ou symptôme ou encore « l’amour pour le père »
Nous traverserons le séminaire Le sinthome du chapitre un au chapitre onze, orienté par ces deux figures.
Jusqu’ici nous n’avons pas encore dépassé les entretiens préliminaires.
La psychanalyse commence ici, avec la tâche analysante enfin entamée qui doit répondre á la question de savoir comment faire chuter, du côté Freud, le quatrième ronds pour obtenir une chaîne á trois nouée á la Borroméenne. Voir R.S.I. et nos travaux pour les définitions des mouvements Gordiens et Nœud.
Ainsi du côté Joyce, pas fou, Joyce n’est pas non plus psychotique, – sauf á l’occasion comme tout le monde, ça arrive -, et vouloir faire passer l’œuvre de J. Joyce pour Les mémoires d’un névropathe de Schreber c’est vraiment ne pas les avoir lu, et relever sinon de la goujaterie au moins du délire ambiant dans la psychose sociale « dans l’instauration de laquelle B. Pascale » a précédé Freud et Lacan.
En un mot, pour nous faire comprendre, Joyce n’est pas une Drag Queens comme le président qui se travesti devant un miroir.
Lisez le monologue de Molly Bloom á la fin de Ulysse ou le dialogue des lavandières dans Finnegans Wake qui racontent les amours de Anna Livia et vous pourrez apprendre á apprécier la différence.
Le ridicule de ces soi-disant cliniciens, des dompteurs de fauves sans doute, consiste á se prononcer ou á répéter, á leur place, les autorités qui ne manquent pas de toupet. La force des préjugés imbéciles qualifie bien cette comédie acéphale que l’on nous joue depuis trente ans á propos de Joyce.
Avec ce premier repérage, nous proposons de lire l’écrit « Joyce le symptôme » et le séminaire Le sinthome, leçons après leçons, compte tenu du découpage qui s’en déduit.
J.M. Vappereau
Buenos Aires – Paris
Février-mars 2007
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La lectura del Escrito de J. Lacan « Joyce le symptôme » que da cuenta de la conferencia dada en la Sorbonne, por invitation de J. Aubert en la primavera de 1975, nos conduce a emprender una lectura cruzada de los dos seminarios respectivos : Libro XXIII Le sinthome (1975-1976) y Libro VI Le désir et son interprétation (1958-1959).
En este escrito Lacan explica que Joyce rehúsa tomarse por una mujer Histérico así, según la definición que Lacan escribe de la histeria de manera explicita. Joyce hystérique se concibe como Hamlet, « él se reconoce el hijo necesario ».
Dónde Lacan trató la tragédia de Hamlet?. En su seminario libro VI, titulado Le désir et son interprétation.
De allí nuestra proposición.
El seminario Le sinthome es una vuelta, cerca de veinte años después, del seminario Le désir et son interprétation.
Numerosas interrogaciones se aclaran por esta aproximación El interés de Lacan por el enigma por ejemplo. La cuestión de saber si Hamlet simula la locura o si está loco, se reencuentra en la pregunta : « Joyce está loco? », si o no. El hecho para el padre como para el hijo de ser envenenado por la oreja, que podemos aproximar al traumatismo originario producido por el malentendido de los padres que no se oyen gritar : es la razón de la D.I. (Droite :recta, Infinie :infinita) que hace agujero real… Ver sobre todo la cuestión de la identidad y de la diferencia entre Edipo y Hamlet (lección 19 del 29 de abril de 1959).
Pero hay también, en Le sinthome, los datos y el tratamiento topológicos de esta renovación de la clínica freudiana.
Posición del problema en término de cadenas
Sus fallos y luego la manera de suplirlos . Dos tiempos entonces en el fracaso de una escritura buscada por el sujeto.
Esas figuras se encuentran aproximativamente reproducidas en el seminario Le sinthome. Por supuesto que los editores no le atribuyen ninguna importancia.De allí la ironía de la situación que se eterniza.
Ensuite viennent les manière de faire tenir ces ratages du nœud dans les deux cas. C’est la visée clinique des entretiens préliminaires, si on sait de quoi il s’agit. Les débats sur les psychothérapies et la réglementation de la psychanalyse s’en trouveraient précisés si on en connaissait la raison.
1- Fallos
El error, la falta , el lapsus, el acto fallido y el hecho expreso. Nosotros los calificamos, el primero, : fallo de Joyce, el segundo : el fallo de Schreber.
error en el nudo (V-1)
error en el nudo ( III-3)
Luego vienen las maneras de hacer sostener esos fallos del nudo en los dos casos. Es el objetivo clínico de las entrevistas preliminares, si uno sabe de qué se trata. Los debates sobre las psicoterapias y la reglamentación del psicoanálisis se encontrarían precisados si uno conociera la razón.
2- Suplencias
Suplir allí, lo que hace sinthome : las dos suplencias
Reparación Cuarto
Reparación :ego de Joyce-Hamlet
Cuarto: El Edipo de Freud ,llamado también « réalidad psíquica » o symptôme o aún « el amor por el padre «
Atravesaremos el seminario Le sinthome del capítulo uno al capítulo once, orientado por las dos figuras.
Hasta aquí no hemos aún sobrepasado las entrevistas preliminares.
El psicoanálisis comienza aquí, con la tarea analizante al fin emprendida que debe responder a la cuestión de saber cómo hacer caer , del lado Freud, el cuarto redondel para obtener una cadena de tres anudada a la manera Borromea . Ver R.S.I. y nuestros trabajos para las definiciones de los movimientos Gordianos y Nudo .
Así del lado Joyce, no loco, Joyce no es tampoco psicótico, – salvo en la ocasión como a todo el mundo, eso ocurre – y querer hacer pasar la obra de J. Joyce por Las memorias de un neurópata de Schreber es verdaderamente no haberlas leido, y revela si no la grosería al menos el delirio ambiente en la psicosis social « en la instauración de la cual B. Pascale » ha precedido a Freud y Lacan.
En una palabra, para hacernos comprender, Joyce no es una Drag Queens como el presidente Schreber que posa travestido ante un espejo .
Relean el monólogo de Molly Bloom al fin de Ulyses o el diálogo de las lavanderas en Finnegans Wake que cuentan los amores de Anna Livia y podrán apreciar la diferencia.
El ridículo de esos supuestos clínicos, domadores de fieras sin duda, consiste en pronunciarse o en repetir a esas autoridades que no tienen escrúpulos. La fuerza de los prejuicios imbéciles califica esta comedia acéfala que nos juegan desde hace treinta años a propósito de Joyce.
Con esta primera ubicación, nos proponemos leer el escrito « Joyce le symptôme » y el seminario Le sinthome, lecciones tras lecciones, habida cuenta del recorte que se deduce de ellas.
J.M. Vappereau
Buenos Aires – Paris
Febrero-marzo 2007
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